CAN 2025 : Le Maroc répond aux critiques avec une victoire éclatante 3–0 face à la Zambie.
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Par Adil •
CAN 2025 – Le Maroc se relance brillamment : transformation tactique, leaders retrouvés et qualification sereine pour les huitièmes de finale
Critiqué après un match nul décevant contre le Mali (1–1), le Maroc a donné une réponse éclatante en s’imposant 3–0 face à la Zambie. Au-delà du score, cette rencontre marque une évolution profonde dans le jeu des Lions de l’Atlas, qui terminent premiers de leur groupe, valident leur qualification pour les huitièmes de finale et auront l’avantage décisif de jouer une nouvelle fois à Rabat.
Ce match constitue un tournant, tant les ajustements opérés par Walid Regragui ont transformé le visage de l’équipe.
Après le Mali, une prestation qui interrogeait
Le match nul face au Mali avait soulevé plusieurs inquiétudes. Le Maroc avait manqué de rythme, de créativité et d’intensité. Le milieu de terrain, trop axial et peu mobile, n’offrait ni verticalité ni variations. Les critiques avaient fusé, pointant une équipe prévisible, parfois apathique et incapable de casser les lignes adverses.
Le sélectionneur avait promis une réaction, et elle est arrivée.
Les choix forts de Regragui qui ont tout changé
Pour affronter la Zambie, Regragui a opéré des changements déterminants, aussi bien dans la composition que dans le plan de jeu.
1. Le retrait de Sofyan Amrabat
L’absence d’Amrabat au coup d’envoi a été l’un des choix les plus audacieux. Elle a permis d’alléger le milieu et de gagner en mobilité. Sans lui, l’équipe a évolué plus haut, plus vite, avec des transitions plus fluides et un pressing coordonné. Le Maroc a retrouvé la capacité à jouer entre les lignes, chose quasi absente face au Mali.
2. L’apport d’un vrai joueur de couloir : Ez Abde
L’entrée d’Ez Abde sur le côté gauche a transformé l’animation offensive. Sa percussion, sa capacité à éliminer et à étirer le bloc adverse ont ouvert des espaces précieux. Le Maroc a retrouvé une largeur naturelle, libérant Brahim Díaz et offrant davantage de solutions à El Kaabi. Ce couloir gauche a été l’un des moteurs de la domination marocaine.
3. Le repositionnement axial de Saibari
Replacé en véritable numéro 10, Ismael Saibari a donné de la cohérence au jeu. Entre les lignes, il a offert une connexion essentielle entre le milieu et l’attaque. Son rôle dans les petites combinaisons avec Brahim Díaz et Abde a fluidifié l’ensemble du dispositif, apportant dynamisme et variation.
4. Un bloc plus haut et plus agressif
Le Maroc a avancé son bloc d’une quinzaine de mètres. Cette agressivité nouvelle a étouffé la relance zambienne. Le Maroc a dominé territorialement, récupérant le ballon dans des zones dangereuses et imposant un rythme auquel la Zambie n’a jamais pu répondre.
5. El Kaabi enfin servi dans de bonnes conditions
Ayoub El Kaabi, trop isolé contre le Mali, a cette fois été parfaitement alimenté. Son doublé illustre le travail collectif : déplacements mieux accompagnés, ballons reçus dans la surface, centres précis et combinaisons rapides. L’attaquant a retrouvé son efficacité dès lors que le jeu autour de lui a gagné en qualité.
Brahim Díaz, le facteur X de la rencontre
L’un des hommes du match a été sans discussion possible Brahim Díaz. Sa prestation a apporté tout ce qui manquait face au Mali. Capable de casser les lignes, de faire basculer les actions d’un geste ou d’un dribble, il a incarné la créativité et l’inventivité offensive du Maroc. Son but, somptueux, a confirmé son rôle de leader technique. À chaque prise de balle, il donnait le sentiment qu’il pouvait créer le danger. Son influence a été déterminante dans la fluidité retrouvée du système.
Masina – Aguerd : une charnière rassurante
La défense centrale a également été l’un des points forts de la soirée. Le duo Adam Masina – Nayef Aguerd a apporté stabilité et sérénité. Masina, souvent critiqué, a été irréprochable : interventions propres, relances maîtrisées, sens du placement. À ses côtés, Aguerd a tenu son rôle de patron, solide dans les duels et présent dans la couverture.
Cette charnière a permis au Maroc de contrôler le match sans jamais être inquiété.
Le retour d’Achraf Hakimi, un signal positif
L’entrée d’Achraf Hakimi dans les vingt dernières minutes a été un moment important. De retour de blessure, le latéral parisien a montré qu’il retrouvait ses sensations. Ses courses, son activité offensive et sa capacité à créer du danger sont autant de signaux encourageants pour la suite de la compétition. Sa présence dans les matchs à élimination directe constituera un atout majeur.
Qualification en huitièmes : un objectif atteint avec maîtrise
En s’imposant 3–0, le Maroc termine premier de son groupe et se qualifie logiquement pour les huitièmes de finale. Au-delà de la qualification, cette victoire permet de rétablir la confiance, d’installer une dynamique positive et de confirmer la montée en puissance d’un collectif qui semble désormais avoir trouvé son équilibre.
À suivre : un huitième de finale toujours à Rabat
En terminant en tête de son groupe, le Maroc aura l’avantage de jouer à nouveau à Rabat. Ce maintien à domicile représente un atout majeur : pas de déplacements, des repères identiques, un stade connu, et surtout un public totalement acquis à la cause des Lions de l’Atlas. Rabat est devenu un véritable bastion, où le Maroc semble évoluer avec assurance et détermination.
Un Maroc en progression constante
Entre les ajustements tactiques, l’apport des joueurs offensifs, la solidité retrouvée et le retour de cadres importants, le Maroc avance vers les huitièmes de finale avec des certitudes. L’équipe apparaît désormais plus cohérente, mieux équilibrée et capable d’imposer son identité de jeu.
Cette métamorphose pourrait marquer le début d’une montée en puissance décisive pour la suite de la CAN 2025. Les Lions de l’Atlas ont non seulement répondu aux critiques : ils ont rappelé qu’ils sont de sérieux prétendants au titre.
