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Société

10 septembre : « La pauvreté s’accroît en bas, la planète suffoque en haut » - une théorie du donut.

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Par Anas •

10 septembre : « La pauvreté s’accroît en bas, la planète suffoque en haut » - une théorie du donut. © Adrien Fillon

Le 10 septembre a offert au pays un miroir grossissant : cortèges, blocages, crispations ; des chiffres que l’on débat et des visages qui parlent. À l’heure où l’État opère des arbitrages budgétaires qui amputent la culture, et où les discours publics se font de plus en plus simples, la véritable fracture n’est peut-être pas seulement sociale ou économique : elle est cognitive. Récit, témoignages et réflexion : si l’on veut comprendre pourquoi tant de monde est descendu dans la rue, il faut lire la brûlure du jour sous la peau d’un modèle — la « théorie du donut » — et entendre la plainte contre ce que j’appelle ici la volonté d’écervelement.

Ce 10 septembre, les comptages ont vacillé comme toujours entre autorités et médias : selon le ministère de l’Intérieur, la mobilisation a réuni près de 197 000 personnes sur l’ensemble du territoire ; en fin d’après-midi certains organes de presse faisaient état d’un ordre de grandeur voisin (175 000), chiffres autant indicatifs que symptomatiques — et la journée a donné lieu à quelque 540 interpellations, dont 211 à Paris.

Oui, cette journée a rassemblé, rassemblé au-delà des revendications salariales et sectorielles, une colère diffuse contre le « plan Bayrou », censé rationaliser les finances publiques mais qui mine en réalité les minima sociaux, étrangle l’économie sociale et solidaire et fragilise des pans entiers de l’action associative. La promesse d’assainir se traduit par une purge : baisse des APL, gel des prestations, rétrécissement des aides locales, disparition de programmes ESS pourtant vitaux dans les territoires. En arrière-plan, une logique austéritaire qui, sous couvert de sérieux budgétaire, redessine les contours de l’État social.

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Ulysse, étudiant en psychologie au micro de notre journaliste Anas lors des manifestations du 10 septembre.

Sur les pavés et aux abords des gares, les témoignages ramènent le politique au concret. « J’ai de moins en moins d’espoir », dit l’une des personnes rencontrées au cœur de Paris ; ailleurs, des étudiant·es ou salarié·es parlent de colère et de fatigue, et certains collectifs racontent des actions locales, des blocages et des assemblées improvisées qui veulent durer au-delà du symbole d’une date. Ces récits sont le tissu humain que les seuls chiffres dissimulent.

Lire la journée seulement comme un épisode protestataire serait une erreur : elle s’inscrit dans un contexte plus large — politique et budgétaire. Au sommet de l’actualité figure ainsi un désinvestissement massif dans la sphère culturelle : ponctions sur les réserves du Centre national du cinéma, coupes dans les budgets régionaux consacrés à la création, et compressions qui frappent aussi les grands établissements patrimoniaux. Ces décisions ne se contentent pas de tarir des subventions : elles creusent une brèche dans les conditions mêmes de production et de transmission de pensée.

C’est là que la métaphore — et la théorie — du donut peuvent nous aider. Car, à la manif, j’ai rencontré Antoine, 38 ans, salarié de l’économie sociale et solidaire. C’est lui qui m’a parlé, avec des mots clairs et passionnés, de la théorie du donut — une vision où justice sociale et limites écologiques se tiennent ensemble.

Inventée par l’économiste Kate Raworth, la « doughnut economics » propose d’imaginer un espace viable pour l’humanité : un anneau dont l’intérieur est le plancher social (sécurité, santé, éducation…) et l’extérieur le plafond écologique. L’idée est de penser la prospérité non comme croissance linéaire mais comme maintien dans cette bande sûre et juste. Pourtant, ce que la crise politique et les coupes budgétaires révèlent, c’est l’existence d’un autre donut — creux — où la culture, la complexité et la vie intellectuelle sont peu à peu expulsées du cercle du possible.

Et il faut ajouter l’écologie dans ce tableau : car le donut a aussi un plafond écologique. Or, les politiques actuelles violent l’un et l’autre : la pauvreté s’accroît en bas, la planète suffoque en haut. On taille dans les minima sociaux au moment même où l’on renonce à des objectifs climatiques contraignants ; on sacrifie la création culturelle tout en subventionnant des projets carbonés. La double limite — sociale et écologique — n’est pas seulement ignorée : elle est piétinée.

Si le donut est utile comme grille de lecture économique, il faut aussi le retourner en instrument critique : au centre (le « vide ») se creuse une pauvreté cognitive. La logique managériale et l’obsession de chiffres et d’efficacité mènent souvent à instrumentaliser la culture — utile si rentable, inutile si non rentable. Le résultat : moins d’espaces où s’élaborent l’esprit critique, la nuance ou le sens du commun. Lorsque la culture devient variable d’ajustement budgétaire, le cercle se rétrécit et le donut perd sa partie la plus salvatrice — le vivre-ensemble éclairé.

Cette érosion n’est pas que matérielle : les médias, eux aussi, s’adaptent à des formats qui favorisent l’immédiat et l’émotion au détriment de la complexité. Plusieurs études et analyses des pratiques journalistiques montrent une tendance à gommer la nuance pour capter l’attention dans un marché de l’information noyé par l’algorithme — une « simplification par design » qui rend la réflexion publique plus vulnérable aux slogans.

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Les exemples abondent : des festivals menacés d’annulation faute de subventions — tel celui de jazz que Mathieu Pigasse qualifiait encore récemment de « poumon culturel » ; la mise en question de la taxe sur les géants du numérique, pourtant défendue par Thomas Piketty et Gabriel Zucman comme un minimum de justice fiscale ; et la non participation à Avignon de Rachida Dati, qui envoie à la fois un signal d’autorité et de mépris pour l’autonomie du champ artistique. Ici comme ailleurs, les signaux convergent : la culture devient décor, quand elle devrait rester matrice.

Politique, donc : la réponse publique au malaise n’est pas seulement policière ou économique ; elle est aussi symbolique. Les acteurs du débat public — responsables politiques, éditorialistes, financements — tranchent aujourd’hui sur ce qui mérite d’exister. Couper dans la culture n’est pas neutre : c’est un acte politique qui redessine ce que la collectivité reconnaît comme digne d’attention. Dans ce sens, la journée du 10 septembre est une tension mise au jour : une demande de reconnaissance (du rôle de la culture, du travail, des territoires) face à une machine de rationalisation qui efface la substance.

La force d’une journée comme le 10 septembre tient surtout à ceci : elle dévoile que la colère est aussi une demande d’intelligence commune. Les personnes rassemblées ne réclament pas seulement plus d’argent ; elles exigent des lieux, du temps et des mots pour penser ensemble. Si l’on veut éviter que la société n’entre dans un « trou » du donut — creux, silencieux et docile — il faut transformer l’énergie de cette journée en politiques qui recréent des espaces de débat, d’écoute et de création. Reporterre, dans ses comptes rendus, observe déjà la recherche d’une stratégie qui permette à la mobilisation de « durer » : ce n’est pas anodin.

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© Adrien Fillon
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Poutine reçoit l’émissaire américain, enième acte des négociations autour du plan de paix en Ukraine.LeDecryptage, LeDecryptage.fr, Le Decryptage, Russie, Ukraine, guerre, conflit, usa, fait-divers, actualités, informations, news, info, actu, monde, conflit, média, guerre

Une énième rencontre dans le cadre des pourparlers entre les États-Unis et la Russie dans le cadre de la guerre en Ukraine s’est tenue mardi au Kremlin entre le président russe Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff, accompagné de Jared Kushner, gendre du président américain Donald Trump. Le but de la rencontre : examiner le plan en 28 points proposé par Washington pour mettre fin au conflit en Ukraine qui dure depuis maintenant 4 ans. La réunion a duré environ cinq heures et a réuni face aux Américains le président Poutine, son conseiller diplomatique Iouri Ouchakov, et Kirill Dmitriev, émissaire pour les questions économiques internationales.

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À Yerres, dans l’Essonne, un homme de 67 ans portant une kippa a été victime d’une agression antisémite d’une rare violence. Samedi matin, peu avant 8 heures, le sexagénaire, qui se rendait à pied après avoir passé la nuit chez son fils pour le shabbat, a été pris à partie alors qu’il se trouvait près d’un arrêt de bus rue Paul-Doumer. Selon les premiers éléments, l’assaillant l’a frappé par-derrière, le projetant au sol avant de le rouer de coups de poing et de pied. Durant cette attaque, il aurait proféré des menaces et insultes, criant notamment : « Sale Juif, on va te tuer ».

La scène a laissé la victime grièvement blessée au visage, avec un œil particulièrement touché. Les photos diffusées sur les réseaux sociaux montrent un homme au visage ensanglanté, marqué par la violence des coups. Transporté à l’hôpital, il a été placé sous surveillance et devait encore subir un scanner ce dimanche afin d’évaluer les séquelles potentielles, notamment ophtalmologiques. Selon ses proches, il demeure sous le choc, désorienté et profondément marqué par cette attaque.

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29 septembre 2025 à 12:04
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Le FBI licencie 15 agents photographiés à genoux lors des manifestations George Floyd.LeDecryptage, LeDecryptage.fr, Le Decryptage, FBI, licenciement, agents, George floyd, manifestation, fait-divers, actualités, informations, news, info, actu, monde, conflit, média, guerre

Le FBI a récemment procédé au licenciement de quinze de ses agents qui, au plus fort des manifestations déclenchées par le meurtre de George Floyd en 2020, avaient été photographiés à genoux aux côtés des manifestants. Ces images, devenues symboliques du mouvement et largement partagées, montrent des agents adoptant ce geste pour tenter de désamorcer les tensions et éviter une escalade des violences. Selon CNN, qui révèle l'information, la décision de renvoi intervient cinq ans après les faits et marque une réévaluation tardive d’un geste qui, à l’époque, n’avait entraîné aucune sanction formelle.

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29 septembre 2025 à 13:19
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Cette mesure s’inscrit dans sa stratégie de lutte contre la criminalité dans les grandes villes américaines dirigées par des élus démocrates.

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Trump a précisé que l’opération à Memphis impliquera la Garde nationale, le FBI et plusieurs autres agences fédérales.

Lors de l’annonce, il a justifié cette action par la criminalité qu’il estime sévissant dans la ville, citant des problèmes de délinquance et de sécurité urbaine.

Il a rappelé que le déploiement précédent à Los Angeles avait été réalisé dans un contexte similaire, pour soutenir les forces locales face à la criminalité.

À Washington, la Garde nationale avait été mobilisée non seulement pour des raisons de sécurité, mais aussi pour des missions symboliques comme le ramassage de déchets, soulignant la militarisation de l’espace public.

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Vous le connaissez sûrement sous le pseudonyme SyAdel83. Avec 1,2 million d’abonnés sur TikTok, 106 000 sur Instagram et presque 70 000 sur Snapchat, il s’impose comme une figure incontournable des réseaux sociaux. Cette semaine, nous lui consacrons le portrait de la semaine, l’occasion de revenir sur le parcours d’un influenceur à la vie intense et mouvementée.

Depuis toujours, Adel rêve de devenir footballeur professionnel. Très talentueux sur le terrain, il a évolué dans plusieurs clubs, et a même tenté récemment d’intégrer un club en Suisse. Son charisme et son influence lui ont également permis de décrocher des partenariats prestigieux, à l’image de Puma en 2022.

Mais son univers ne se limite pas au football. Passionné de voyages, Adel a parcouru de nombreux pays : la Côte d’Ivoire lors de la récente Coupe d’Afrique des Nations, la Finlande où il vit actuellement, la Suisse, où il a résidé quelques mois avec son ami Mickael, ainsi que Dubaï, l’Arabie Saoudite, Monaco ou encore l’Italie. Chaque destination a contribué à forger sa vision du monde et son ouverture culturelle.

Malgré quelques polémiques – notamment une vidéo issue d’une tendance TikTok du moment, dans laquelle il énumérait les interdictions imposées à sa femme et que la fachosphère a exploitée à des fins politiques, ou encore une accusation infondée concernant son comportement envers une jeune femme – Adel a su garder le cap. Il continue de poursuivre son rêve de footballeur, tout en créant du contenu et en partageant son quotidien en Finlande. Très humble, il avait même montré son quotidien en travaillant dans un magasin de l’enseigne Action, alors qu’il comptait déjà plus d’un million d’abonnés.

16 août 2025 à 13:19
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