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Jeunesse

Jeunes et écrans : comprendre les addictions numériques et prévenir les dérives.

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Par Abderrahmane

Jeunes et écrans : comprendre les addictions numériques et prévenir les dérives. © 123RF

Jeunes et écrans : comprendre les addictions numériques et prévenir les dérives

Les écrans occupent aujourd’hui une place centrale dans la vie des adolescents. Smartphones, réseaux sociaux, plateformes vidéo et jeux en ligne façonnent leurs journées, leurs relations et parfois même leur identité. Si le numérique offre d’immenses opportunités — apprendre, créer, communiquer — il crée également des défis inédits. Entre usage intensif, perte de temps, troubles du sommeil ou sentiment d’isolement, beaucoup de jeunes ont le sentiment d’être happés par leurs écrans. Comprendre ce phénomène est une première étape essentielle pour mieux le maîtriser.

Des applications conçues pour retenir l’attention

Les adolescents ne manquent pas de volonté : ce sont surtout les technologies qu’ils utilisent qui sont pensées pour être irrésistibles. La plupart des plateformes reposent sur un principe appelé design captologique, qui vise à maximiser le temps passé en ligne. Scroler, liker, rafraîchir un fil d’actualité : chacun de ces gestes enclenche une attente, celle d’une nouveauté ou d’une récompense. Plus un utilisateur reste connecté, plus les entreprises récoltent des données et des revenus publicitaires. Il est donc dans leur intérêt de multiplier les sollicitations et de rendre l’expérience aussi captivante que possible. Les adolescents, dont les mécanismes d’autocontrôle sont encore en développement, se montrent particulièrement sensibles à ces stratégies.

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Ce que dit la science : dopamine, récompense et mécanismes invisibles

Derrière chaque notification ou chaque nouveau contenu se cache un phénomène neurologique bien connu : l’activation du système de récompense, un circuit cérébral alimenté par un neurotransmetteur appelé dopamine. Chaque message, chaque like, chaque vidéo qui surprend provoque une légère libération de dopamine. Cette sensation est agréable, mais très brève. Le cerveau apprend alors à en redemander, ce qui pousse à revenir toujours plus souvent sur l’application.

Des études, notamment celles menées par l’Université du Michigan, ont montré qu’après seulement dix minutes d’exposition à certains réseaux sociaux, l’activité cérébrale des adolescents ressemble à celle observée lors d’une récompense inattendue, comme dans les jeux de hasard. Cette stimulation répétée peut, à long terme, affecter la capacité de concentration, perturber le sommeil et réduire l’intérêt pour des activités moins immédiates mais pourtant essentielles.

Quand l’usage bascule vers la dépendance

Aimer son téléphone ou apprécier les réseaux sociaux n’a rien d’alarmant en soi. Le problème apparaît lorsque l’usage devient compulsif : perte de la notion du temps, difficulté à se concentrer, irritabilité en cas d’absence de réseau ou de batterie, baisse des résultats scolaires, ou encore retrait des interactions en face à face. Il est important de souligner qu’une dépendance numérique n’est pas le signe d’une faiblesse personnelle. Elle résulte d’une combinaison de facteurs : des outils conçus pour capter l’attention, un cerveau encore en construction, et des habitudes de vie parfois difficiles à équilibrer.

Comment reprendre le contrôle sans tout arrêter ?

Retrouver une relation saine aux écrans ne signifie pas couper tout lien avec le numérique. Il s’agit plutôt de réapprendre à l’utiliser de manière volontaire et réfléchie. De nombreux adolescents commencent par instaurer quelques moments sans téléphone : pendant les repas, avant de dormir ou lors des périodes de travail. Ces parenthèses permettent au cerveau de se reposer et de retrouver une forme de clarté.

Une autre méthode consiste à fixer un temps d’utilisation précis : ouvrir une application tout en réglant une alarme dix minutes plus tard, afin d’évaluer si l’on souhaite réellement poursuivre. On découvre souvent que l’envie a diminué dès que l’attention est ramenée au présent. Réduire les notifications s’avère également très efficace. Lorsqu’un téléphone cesse de vibrer sans cesse, l’esprit reprend sa liberté, et l’impulsion de le consulter se fait moins pressante. Cela ouvre la voie à d’autres activités sources de plaisir durable : lecture, sport, musique, sorties, création… autant de pratiques qui rééquilibrent l’environnement émotionnel et réactivent des récompenses plus profondes que celles offertes par la dopamine instantanée.

Enfin, échanger avec quelqu’un — un ami, un parent ou un professeur — peut beaucoup aider. Comprendre ses habitudes, ses déclencheurs et ses difficultés permet de mieux les apprivoiser. L’objectif n’est pas de diaboliser le numérique, mais d’apprendre à en faire un outil choisi, et non une contrainte inconsciente.

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Comprendre pour mieux agir

Les jeunes générations ne sont pas trop fragiles face au numérique : elles évoluent simplement dans un environnement extrêmement stimulant, conçu pour capter l’attention. Les effets sur la concentration, la santé mentale et le sommeil sont aujourd’hui documentés, ce qui rend la prise de conscience indispensable.

En développant des habitudes équilibrées, en apprenant à repérer les mécanismes d’addiction et en osant en parler, chacun peut retrouver une relation plus sereine à ses écrans. Le but n’est pas de renoncer à la technologie, mais d’en reprendre la maîtrise, pleinement et lucidement.

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Monde

Poutine reçoit l’émissaire américain, enième acte des négociations autour du plan de paix en Ukraine.LeDecryptage, LeDecryptage.fr, Le Decryptage, Russie, Ukraine, guerre, conflit, usa, fait-divers, actualités, informations, news, info, actu, monde, conflit, média, guerre

Une énième rencontre dans le cadre des pourparlers entre les États-Unis et la Russie dans le cadre de la guerre en Ukraine s’est tenue mardi au Kremlin entre le président russe Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff, accompagné de Jared Kushner, gendre du président américain Donald Trump. Le but de la rencontre : examiner le plan en 28 points proposé par Washington pour mettre fin au conflit en Ukraine qui dure depuis maintenant 4 ans. La réunion a duré environ cinq heures et a réuni face aux Américains le président Poutine, son conseiller diplomatique Iouri Ouchakov, et Kirill Dmitriev, émissaire pour les questions économiques internationales.

Selon le Kremlin, « aucune solution de compromis n’a encore été choisie » concernant les territoires ukrainiens actuellement occupés par la Russie, qui représentent environ 19 % du territoire ukrainien. « Certaines propositions américaines peuvent être discutées », a toutefois précisé Iouri Ouchakov qualifiant la réunion d’« utile », tout en soulignant que « beaucoup de travail reste à accomplir » pour parvenir à un accord durable.

Avant cette rencontre, Vladimir Poutine avait adressé un énième avertissement aux pays européens. « Nous n’avons pas l’intention de faire la guerre à l’Europe, mais si l’Europe le souhaite et commence, nous sommes prêts dès maintenant », a déclaré le chef du Kremlin, accusant certains dirigeants du Vieux Continent de vouloir contrecarrer les efforts américains pour la paix en Ukraine. L’Europe prônant un plan de paix en accord avec le respect de la souveraineté territoriale ukrainienne : inenvisageable pour les Russes.

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Violente agression antisémite à Yerres : un homme de 67 ans attaqué et roué de coups en pleine rue.LeDecryptage, LeDecryptage.fr, Le Decryptage, Antisémite, antisémitisme, agression, Essonne, yerres, 67 ans, fait-divers, actualités, informations, news, info, actu, monde, conflit, média, guerre

À Yerres, dans l’Essonne, un homme de 67 ans portant une kippa a été victime d’une agression antisémite d’une rare violence. Samedi matin, peu avant 8 heures, le sexagénaire, qui se rendait à pied après avoir passé la nuit chez son fils pour le shabbat, a été pris à partie alors qu’il se trouvait près d’un arrêt de bus rue Paul-Doumer. Selon les premiers éléments, l’assaillant l’a frappé par-derrière, le projetant au sol avant de le rouer de coups de poing et de pied. Durant cette attaque, il aurait proféré des menaces et insultes, criant notamment : « Sale Juif, on va te tuer ».

La scène a laissé la victime grièvement blessée au visage, avec un œil particulièrement touché. Les photos diffusées sur les réseaux sociaux montrent un homme au visage ensanglanté, marqué par la violence des coups. Transporté à l’hôpital, il a été placé sous surveillance et devait encore subir un scanner ce dimanche afin d’évaluer les séquelles potentielles, notamment ophtalmologiques. Selon ses proches, il demeure sous le choc, désorienté et profondément marqué par cette attaque.

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29 septembre 2025 à 12:04
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Le FBI licencie 15 agents photographiés à genoux lors des manifestations George Floyd.LeDecryptage, LeDecryptage.fr, Le Decryptage, FBI, licenciement, agents, George floyd, manifestation, fait-divers, actualités, informations, news, info, actu, monde, conflit, média, guerre

Le FBI a récemment procédé au licenciement de quinze de ses agents qui, au plus fort des manifestations déclenchées par le meurtre de George Floyd en 2020, avaient été photographiés à genoux aux côtés des manifestants. Ces images, devenues symboliques du mouvement et largement partagées, montrent des agents adoptant ce geste pour tenter de désamorcer les tensions et éviter une escalade des violences. Selon CNN, qui révèle l'information, la décision de renvoi intervient cinq ans après les faits et marque une réévaluation tardive d’un geste qui, à l’époque, n’avait entraîné aucune sanction formelle.

À l’époque, le contexte était exceptionnel : par directive de l'administration, des agents du FBI avaient été déployés pour appuyer les forces locales et protéger des bâtiments fédéraux. N’étant toutefois pas formés au maintien de l’ordre, ces agents se sont retrouvés face à des foules en colère et ont choisi une réponse non-violente — s’agenouiller — pour calmer la situation. Ce choix tactique a ensuite permis, d’après les comptes rendus, de dissiper la tension et d’éviter des débordements immédiats, les manifestants se retirant après l’action pacificatrice des agents.

29 septembre 2025 à 13:19
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Trump signe le décret et déploie la Garde nationale à Memphis tout en ciblant d’autres grandes villes.LeDecryptage, LeDecryptage.fr, Le Decryptage, Garde nationale, USA, trump, memphis, Chicago, washington, fait-divers, actualités, informations, news, info, actu, monde, conflit, média, guerre

Donald Trump a signé ce lundi un décret autorisant le déploiement de la Garde nationale à Memphis, dans le Tennessee.

Cette mesure s’inscrit dans sa stratégie de lutte contre la criminalité dans les grandes villes américaines dirigées par des élus démocrates.

Le président américain a présenté cette opération comme une « réplique » de celles déjà menées à Washington et à Los Angeles.

Les démocrates ont critiqué cette décision, l’accusant de dérive autoritaire et de militarisation des questions de sécurité publique.

Trump a précisé que l’opération à Memphis impliquera la Garde nationale, le FBI et plusieurs autres agences fédérales.

Lors de l’annonce, il a justifié cette action par la criminalité qu’il estime sévissant dans la ville, citant des problèmes de délinquance et de sécurité urbaine.

Il a rappelé que le déploiement précédent à Los Angeles avait été réalisé dans un contexte similaire, pour soutenir les forces locales face à la criminalité.

À Washington, la Garde nationale avait été mobilisée non seulement pour des raisons de sécurité, mais aussi pour des missions symboliques comme le ramassage de déchets, soulignant la militarisation de l’espace public.

16 septembre 2025 à 0:53
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Le portrait de la semaine : il cumule plus de 1.3M d’abonnés mais qui est Adel Sidi Yakoub ?LeDecryptage, LeDecryptage.fr, Le Decryptage, Adel, sidi, yakoub, portrait, Instagram, TikTok, Snapchat, influenceur, syadel30, fait-divers, actualités, informations, news, info, actu, monde, conflit, média, guerre

Vous le connaissez sûrement sous le pseudonyme SyAdel83. Avec 1,2 million d’abonnés sur TikTok, 106 000 sur Instagram et presque 70 000 sur Snapchat, il s’impose comme une figure incontournable des réseaux sociaux. Cette semaine, nous lui consacrons le portrait de la semaine, l’occasion de revenir sur le parcours d’un influenceur à la vie intense et mouvementée.

Depuis toujours, Adel rêve de devenir footballeur professionnel. Très talentueux sur le terrain, il a évolué dans plusieurs clubs, et a même tenté récemment d’intégrer un club en Suisse. Son charisme et son influence lui ont également permis de décrocher des partenariats prestigieux, à l’image de Puma en 2022.

Mais son univers ne se limite pas au football. Passionné de voyages, Adel a parcouru de nombreux pays : la Côte d’Ivoire lors de la récente Coupe d’Afrique des Nations, la Finlande où il vit actuellement, la Suisse, où il a résidé quelques mois avec son ami Mickael, ainsi que Dubaï, l’Arabie Saoudite, Monaco ou encore l’Italie. Chaque destination a contribué à forger sa vision du monde et son ouverture culturelle.

Malgré quelques polémiques – notamment une vidéo issue d’une tendance TikTok du moment, dans laquelle il énumérait les interdictions imposées à sa femme et que la fachosphère a exploitée à des fins politiques, ou encore une accusation infondée concernant son comportement envers une jeune femme – Adel a su garder le cap. Il continue de poursuivre son rêve de footballeur, tout en créant du contenu et en partageant son quotidien en Finlande. Très humble, il avait même montré son quotidien en travaillant dans un magasin de l’enseigne Action, alors qu’il comptait déjà plus d’un million d’abonnés.

16 août 2025 à 13:19
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