Après 4 mois d’existence, le média adopte une nouvelle charte graphique plus moderne. RDV ce 16 novembre.
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Par Ryan •
© LE DECRYPTAGE
« À l’occasion de ses quatre premiers mois d’existence, notre média opère une transition identitaire assumée, et le changement de charte graphique en est l’élément central ». Dans cette dynamique, l’équipe éditoriale argumente que cette évolution n’est pas un simple geste cosmétique, mais un pivot stratégique visant à consolider une crédibilité jeune génération tout en affichant une cohérence visuelle immédiatement reconnaissable en scroll rapide, notamment sur mobile, où se déroule désormais l’essentiel de la bataille attentionnelle. La modernisation graphique est pensée comme une réponse aux nouveaux codes de consommation — couleurs plus affirmées, typos plus directes, contraste perceptif optimisé, lisibilité renforcée en micro-formats, gestes motion plus fluides. Ce choix est aussi destiné à rompre symboliquement avec une première phase “proto” du projet, qui, comme dans beaucoup de jeunes rédactions, s’appuyait sur une identité bricolée, approximative, là où la nouvelle charte vient affirmer un récit que l’on assume désormais, celui d’un média contemporain, culturellement connecté, pensé pour un public qui vit dans l’instant, dans la saturation de flux, et qui exige — sans même le formuler — des signes visuels forts pour s’engager.
« Le design comme narration implicite » — c’est précisément ce que la nouvelle chartre graphique entend activer : chaque élément visuel devient un code de sens, un marqueur d’angle et un signal d’énergie éditoriale. Dans la nouvelle version, les choix d’UI et d’UX sont repensés comme des éléments d’enquête narrative : hiérarchisation typographique calibrée par intensité éditoriale, ratios de whitespaces revus pour la lecture à 0,75× vitesse de scroll, accent mis sur le punch visuel plutôt que sur la neutralité institutionnelle. Un point stratégique : cette refonte est aussi pensée pour faciliter la syndication et la reconnaissance de nos cartes sociales lorsqu’elles circuleront hors contexte sur TikTok, X, Insta et menées par les lecteurs eux-mêmes. Ce n’est pas seulement “plus moderne” ou “plus jeune” — c’est une infrastructure sémiotique au service d’une stratégie de diffusion. Le design devient un langage, et ce langage doit permettre de nous identifier en moins de 0,8 seconde, quel que soit le canal.
