Le sport face aux tensions : l’UCI maintient Israël-Premier Tech sur la ligne de départ.
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Par Ryan •

Lors des championnats du monde de cyclisme à Kigali, David Lappartient, président réélu de l’Union Cycliste Internationale (UCI), a fermement écarté toute idée de sanctions envers l’équipe Israël-Premier Tech et ses coureurs israéliens. Cette prise de position intervient après les manifestations qui avaient perturbé la dernière étape du Tour d’Espagne, la Vuelta, le 14 septembre dernier, en réaction à la participation de l’équipe.
Interrogé sur les bases légales de possibles sanctions, Lappartient a insisté sur l’absence de fondement juridique pour exclure cette équipe. « Nous ne sommes pas là pour punir, le sport ne doit pas être instrumentalisé politiquement. Nous lançons un appel à la paix », a-t-il souligné. Le président de l’UCI a également précisé que les coureurs israéliens prendront part aux Championnats d’Europe, prévus du 1er au 5 octobre dans l’Ardèche et la Drôme, insistant sur le caractère normal et légitime de leur participation.
Lappartient a insisté sur le principe de non-discrimination dans le sport, affirmant que tous les athlètes sont les bienvenus, qu’ils soient israéliens, palestiniens ou de toute autre nationalité. « Le sport n’est pas un outil de sanctions », a-t-il déclaré, rappelant que l’inclusion doit primer sur les considérations politiques ou diplomatiques dans les compétitions sportives internationales.
Le président de l’UCI a tenu à dissiper toute comparaison entre le traitement réservé à Israël et celui appliqué à la Russie, qui avait été suspendue en raison de l’incorporation par le comité olympique russe de quatre oblasts reconnus internationalement comme appartenant à l’Ukraine et de l’invasion survenue pendant la trêve olympique décidée par l’ONU. Selon lui, la situation israélienne est fondamentalement différente.
En évoquant les Jeux olympiques de Paris, Lappartient a rappelé que tous les athlètes avaient pu participer, y compris ceux russes, mais sous bannière neutre. Cette approche traduit la conviction de l’UCI selon laquelle aucun athlète ne doit être empêché de concourir en raison de la politique de son pays. La position vise à protéger l’intégrité du sport tout en garantissant l’accès équitable à la compétition pour tous.
Le message global de l’UCI, sous la direction de Lappartient, souligne que la politisation du sport constitue un risque pour l’équité et l’esprit sportif. Il appelle à maintenir un espace sportif inclusif, où la performance et l’engagement des athlètes priment sur les tensions géopolitiques, en garantissant la présence et le respect de tous les participants sur les circuits et championnats internationaux.