Violence extrémiste aux États-Unis : l’extrême droite en tête des meurtres avec 93% !
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Par Ryan •

Violence extrémiste aux États-Unis : l’extrême droite en tête des meurtres
Aux États-Unis, l’extrême droite est impliquée dans une écrasante majorité des assassinats liés à l’extrémisme.
Depuis 2005, l’Anti-Defamation League (ADL) a recensé l’ensemble des meurtres ou séries de meurtres commis par des membres de groupes extrémistes sur le territoire américain.
Sur 20 ans, 371 meurtres ont été attribués à des extrémistes, et 347 d’entre eux sont liés à l’extrême droite.
Parmi ces 347 meurtres, 262 sont directement liés à des suprémacistes blancs, faisant de cette mouvance la principale source de violence extrémiste aux États-Unis.
Les autres meurtriers d’extrême droite appartiennent à des mouvements complotistes et anti-gouvernementaux, tels que les « citoyens souverains ».
À l’inverse, l’extrême gauche n’est responsable que de neuf meurtres, tandis que les groupes islamistes comptent 15 assassinats sur la même période.
Les causes de ces meurtres sont variées, incluant le terrorisme domestique, les crimes haineux, le trafic de drogue et le crime organisé.
Bien que la plupart de ces crimes ne soient pas largement couverts par les médias, certaines tueries de masse attirent l’attention nationale et internationale.
Les victimes appartiennent souvent à des minorités ethniques ou religieuses, mais incluent également des membres des forces de l’ordre.
Ces chiffres illustrent l’ampleur et la régularité de la violence politique et idéologique aux États-Unis au cours des deux dernières décennies.
Violence extrémiste aux États-Unis : l’extrême droite en tête des meurtres
L’ADL précise que ces assassinats ne sont pas uniquement motivés par des idéologies raciales ou politiques, mais reflètent souvent des tensions sociales et économiques sous-jacentes.
Les mouvements d’extrême droite ont été associés à des réseaux en ligne favorisant la radicalisation et la diffusion de théories complotistes.
La plupart des suprémacistes blancs impliqués ont ciblé des individus ou des communautés perçues comme des menaces à leurs idéaux raciaux.
Dans plusieurs cas, les meurtriers ont planifié leurs actions sur des forums ou réseaux sociaux extrémistes, renforçant leur radicalisation.
Les experts en sécurité intérieure estiment que la diffusion de discours haineux et la facilité d’accès aux armes à feu contribuent à ces statistiques alarmantes.
Parallèlement, les attaques liées à l’extrême gauche et aux groupes islamistes restent minoritaires mais ciblent également des symboles politiques ou gouvernementaux.
Des initiatives de prévention, comme la surveillance des groupes extrémistes et les programmes de déradicalisation, ont été mises en place mais rencontrent des difficultés face à la dispersion géographique des acteurs.
Les autorités locales et fédérales continuent de chercher un équilibre entre la protection des droits civiques et la lutte contre l’extrémisme violent.
Les chercheurs soulignent que la compréhension des motivations idéologiques, psychologiques et sociales des meurtriers est essentielle pour anticiper et prévenir de futures violences.
Cette étude sur 20 ans confirme l’importance de la vigilance face à la montée de l’extrémisme et à ses conséquences tragiques sur la société américaine.