VALIDER MON ABONNEMENT

Pour recevoir des notifications push lors d'actualités importantes, ajoutez cette page à l'écran d'accueil de votre téléphone.
installer l'application native
Sur l'écran d'accueil de votre téléphone, cliquez sur l'icone "Le Decryptage" pour ouvrir l'application native, puis cliquez sur la cloche en bas a droite pour activer les notifications push. Vous recevrez ensuite les notifications.
installer l'application native

Justice

Au-delà de la sanction : réparer avant de commettre — l’idéal de Lagasnerie.

Au-delà de la sanction : réparer avant de commettre — l’idéal de Lagasnerie. , le décryptage, le décryptage.fr, ledecryptage, ledécryptage, site, média, presse, news, conflit, guerre, fait-divers, info, journal, économie, justice, decrypt, décrypte, décryptons

Par Anas •

Au-delà de la sanction : réparer avant de commettre — l’idéal de Lagasnerie.
© France Inter
Un film qui révèle le réel institutionnel

Il est des films qui ne se contentent pas de raconter une histoire, mais qui semblent, par le détail de chaque geste et de chaque silence, donner à voir la manière dont nos institutions déterminent le réel officiel.

Anatomie d’une chute, de Justine Triet, appartient à cette catégorie rare. Un homme chute du haut d’une falaise. Le corps inerte et l’incertitude du geste qui l’accompagne. L’œuvre débute sur cette image. Et, la justice pénale entre alors en scène - dans un procès, qui comme chacun en tous pays modernes suit une mécanique binaire et broie plus qu’il ne soigne. Binaire puisqu’il s’agit de fixer une vérité située entre culpabilité et innocence. Broyant car il feint de saisir l’humain dans sa globalité – mais refuse d’y intégrer les conditions sociales, psychiques et affectives qui l’y ont poussé.

À cet égard, Geoffroy de Lagasnerie rappelle : « juger, c’est déjà déformer ; décider, c’est toujours simplifier ».

Le déterminisme spinoziste face au procès pénal

Si l’on suit Spinoza, tout acte humain s’inscrit dans une chaîne ininterrompue de causes : nous agissons non par libre arbitre absolu, mais parce que nous sommes déterminés par des forces extérieures et intérieures, elles-mêmes produites par d’autres causes.

Dans cette perspective, comprendre un crime devrait impliquer de remonter le fil des déterminations — conditions sociales, histoire familiale, état psychique, contexte économique — jusqu’à saisir la logique qui a rendu l’acte possible. Or, la justice pénale moderne semble rompre ce fil. Ce geste institutionnel revient en réalité à déjouer le déterminisme spinoziste pour faire exister une figure nouvelle : celle du coupable autonome, détaché de tout contexte.

Le procès, dispositif de pouvoir selon Foucault

C’est précisément ce que Michel Foucault analyse lorsqu’il décrit le procès comme un dispositif de pouvoir visant moins à dire la vérité qu’à stabiliser l’ordre social. Dans Surveiller et punir, il montre comment la justice moderne ne cherche pas à embrasser la totalité des causes, mais à sélectionner celles qui s’insèrent dans un récit juridiquement exploitable. La rupture avec la chaîne causale devient alors une opération presque politique : ce n’est pas seulement l’individu que l’on juge, mais une certaine idée de l’ordre que l’on protège.

Voir aussi
Trop de zèle tue le zélé : anatomie d’un néomanagement qui fait aimer la soumission
La vérité fabriquée par le procès selon de Lagasnerie

C’est sur ce terrain que Geoffroy de Lagasnerie entre. Pour lui, le procès ne se contente pas de réduire la complexité, il fabrique activement une vérité officielle. Cette vérité n’est pas la totalité des faits, mais une version construite à partir des éléments que la procédure autorise, ceux qui entrent dans les cases prévues par le droit. Le déterminisme spinoziste, ainsi tronqué, doit laisser place à une fiction nécessaire au maintien de l’institution : l’idée que le crime est un événement strictement individuel, et que sa résolution tient dans la désignation d’un coupable plutôt que dans la transformation des conditions qui l’ont rendu possible.

Plus encore, il explique que non seulement la justice produit une vérité officielle qui n’a de ce nom que l’officialité, mais aussi que cette vérité s’inscrit dans une chaîne elle-même initiée par la Nation, au nom de ses supposés intérêts – qui n’existent, selon les abolitionnistes, pas. Et si la sécurité est un considérée comme intérêt national, alors il faut revoir notre manière de la garantir. Le système punitif actuel ne fait que l’affaiblir. La seule voie pour assurer une vraie sécurité collective, c’est d’adopter l’abolitionnisme — en maximisant l’effort sur la réparation, la prévention et la transformation sociale, qui prévient toute récidive, et soigne le mal avant qu’il ne survienne.

Une croyance face à la réalité sociale

Pourtant, cette proposition semble heurter une croyance. Il est fréquent de lire dans les sondages que la population serait massivement punitive, qu’elle réclamerait des peines toujours plus sévères et une justice répressive accrue. Cette image semble contredite par les comportements concrets observés dans la vie quotidienne. Une mère, par exemple, confrontée au vol commis par son propre enfant, choisira souvent de ne pas le dénoncer aux autorités. De même, un ami témoin d’un délit n’aura pas spontanément recours à la police. Cet écart entre l’effectivité des actes criminels commis et le nombre réel de plaintes déposées, que l’on désigne sous le nom de « taux de criminalisation » met la focale sur une idée : la criminalisation n’est jamais purement juridique mais profondément sociale.

Proximité, empathie et abolitionnisme

Alors, on pourrait avancer que la dynamique abolitionniste trouve sa source dans une proximité relationnelle et affective avec la personne accusée. Proximité qui tend à relativiser la portée de l’acte et à favoriser la compréhension des causes profondes qui l’ont suscité.

Par exemple, une femme qui soutient son mari malgré la gravité de ses actes ne le fait pas nécessairement par impunité, mais souvent parce qu’elle connaît l’homme dans sa globalité, au-delà de la faute, et perçoit les contextes personnels, psychiques et sociaux qui ont convoqué ce comportement. Ce lien intime produit une forme d’empathie ou du moins une volonté de maintien du lien social, qui s’oppose à la logique de rupture radicale inhérente à la sanction pénale.

La distance sociale au cœur du punitivisme

À l’inverse, peut-être se dire que le punitivisme s’enracine dans une forme de distance sociale et psychologique vis-à-vis de l’accusé. En quelques sortes, le coupable est perçu comme un étranger, une altérité, un « autre » dont on ne peut ni comprendre ni saisir les ressorts profonds.

Ainsi, le punitivisme peut être vu comme la conséquence d’une méconnaissance fondamentale de l’humain dans sa totalité — un homme ou une femme figé·e dans son acte, coupé·e des liens sociaux et des conditions qui l’ont produit. Cette logique pourrait traduire une peur de la complexité, une volonté de contrôle par la simplification et la stigmatisation, mais aussi une défaillance collective à penser la justice autrement que comme un châtiment.

NEWSLETTER
Recevez les actualités les plus importantes, les plus gros scandales et révélations !

Une justice figée face aux avancées sociales et scientifiques

Au fond, si l’on admet que l’acte criminel est toujours pris dans un contexte – tissé de déterminations sociales, économiques et affectives –, alors la réponse judiciaire ne peut se limiter au châtiment.

Mais, depuis l’époque de Beccaria, le système judiciaire pénal demeure figé dans un modèle rationnel, presque mécanique, qui ne s’adapte que froidement aux avancées majeures des sciences sociales, philosophiques et psychologiques. Cette reproductibilité serait impensable dans d’autres domaines, comme la médecine – prévient Geoffroy de Lagasnerie - où les traitements évoluent constamment au gré des nouvelles connaissances sur les virus ou les maladies : on ne cesse de chercher à soigner plutôt qu’à punir aveuglément. Or, chaque jour passé en prison coûte en moyenne 110 euros à l’État français (source : Ministère de la Justice, 2023), une somme qui pourrait être investie autrement, notamment dans des dispositifs de soin, de prévention et de réparation sociale. En cela, se dire que la justice abolitionniste ne se contente pas d’une remise en question théorique, elle propose une réallocation pragmatique des ressources.

La chute n’est pas la fin : vers une justice réparatrice

Nous avons commencé par Anatomie d’une chute, nous terminerons donc par l’atterrissage. Ce n’est pas la chute qui compte, mais ce qu’il y a après : l’accueil, le soin, la réparation.

Dans la scène finale, dans la salle d’audience aux murs froids et aux lumières crues, le silence pèse lourd. Les regards sont fixés sur une femme immobile, le visage marqué par la fatigue et l’attente, tandis que le juge prononce la sentence.

Puis, soudain, la mère de la victime s’avance et demande que l’accusée soit accompagnée. Ce geste inattendu déstabilise l’assemblée. Il ouvre une porte vers autre chose que la simple condamnation.

Car en opposant la société à l’accusé, le procès oublie qu’ils partagent la même scène — et finit par jouer sa propre mise à mort. Ironie tragique : pour faire justice, il se condamne lui-même à disparaître.

LeDecryptage, LeDecryptage.fr, Le Decryptage, le decryptage, le décryptage, ledecryptage, Justice, Foucault, Système, Soin, Lagasnerie, Pénal, Avocat, Droit, Justice., fait-divers, actualités, informations, news, info, actu, monde, conflit, média, guerre
© France Inter
#Justice #Foucault #Système #Soin #Lagasnerie #Pénal #Avocat #Droit #Justice. #ledecryptage #média #presse #news #décryptage #conflit #guerre #politique #business #économie
justice Justice Foucault Système Soin Lagasnerie Pénal Avocat Droit Justice. le décryptage fait-divers accident média presse justice news décryptage business économie économie Justice Foucault Système Soin Lagasnerie Pénal Avocat Droit Justice. conflit accident conflit guerre politique fait-divers business économie ledecryptage le décryptage business Justice Foucault Système Soin Lagasnerie Pénal Avocat Droit Justice. guerre conflit guerre politique business économie ledecryptage le décryptage Justice Foucault Système Soin Lagasnerie Pénal Avocat Droit Justice.
fait-divers accident le décryptage média presse news décryptage business économie économie Justice Foucault Système Soin Lagasnerie Pénal Avocat Droit Justice. conflit accident conflit guerre politique fait-divers business économie ledecryptage le décryptage business Justice Foucault Système Soin Lagasnerie Pénal Avocat Droit Justice. guerre conflit guerre politique business économie ledecryptage le décryptage Justice Foucault Système Soin Lagasnerie Pénal Avocat Droit Justice.
business conflit média presse guerre société le décryptage Justice Foucault Système Soin Lagasnerie Pénal Avocat Droit Justice. justice news décryptage business économie économie Justice Foucault Système Soin Lagasnerie Pénal Avocat Droit Justice. conflit accident conflit guerre politique fait-divers business économie ledecryptage le décryptage business Justice Foucault Système Soin Lagasnerie Pénal Avocat Droit Justice. guerre conflit guerre politique business économie ledecryptage le décryptage Justice Foucault Système Soin Lagasnerie Pénal Avocat Droit Justice.

NEWSLETTER
Recevez les actualités les plus importantes, les plus gros scandales et révélations !

0 COMMENTAIRE
Aucun commentaire récent
VOIR AUSSI
TOP 5 DES ARTICLES
1
Monde

Poutine reçoit l’émissaire américain, enième acte des négociations autour du plan de paix en Ukraine.LeDecryptage, LeDecryptage.fr, Le Decryptage, Russie, Ukraine, guerre, conflit, usa, fait-divers, actualités, informations, news, info, actu, monde, conflit, média, guerre

Une énième rencontre dans le cadre des pourparlers entre les États-Unis et la Russie dans le cadre de la guerre en Ukraine s’est tenue mardi au Kremlin entre le président russe Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff, accompagné de Jared Kushner, gendre du président américain Donald Trump. Le but de la rencontre : examiner le plan en 28 points proposé par Washington pour mettre fin au conflit en Ukraine qui dure depuis maintenant 4 ans. La réunion a duré environ cinq heures et a réuni face aux Américains le président Poutine, son conseiller diplomatique Iouri Ouchakov, et Kirill Dmitriev, émissaire pour les questions économiques internationales.

Selon le Kremlin, « aucune solution de compromis n’a encore été choisie » concernant les territoires ukrainiens actuellement occupés par la Russie, qui représentent environ 19 % du territoire ukrainien. « Certaines propositions américaines peuvent être discutées », a toutefois précisé Iouri Ouchakov qualifiant la réunion d’« utile », tout en soulignant que « beaucoup de travail reste à accomplir » pour parvenir à un accord durable.

Avant cette rencontre, Vladimir Poutine avait adressé un énième avertissement aux pays européens. « Nous n’avons pas l’intention de faire la guerre à l’Europe, mais si l’Europe le souhaite et commence, nous sommes prêts dès maintenant », a déclaré le chef du Kremlin, accusant certains dirigeants du Vieux Continent de vouloir contrecarrer les efforts américains pour la paix en Ukraine. L’Europe prônant un plan de paix en accord avec le respect de la souveraineté territoriale ukrainienne : inenvisageable pour les Russes.

il y a 3 jours
2
Fait-divers

Violente agression antisémite à Yerres : un homme de 67 ans attaqué et roué de coups en pleine rue.LeDecryptage, LeDecryptage.fr, Le Decryptage, Antisémite, antisémitisme, agression, Essonne, yerres, 67 ans, fait-divers, actualités, informations, news, info, actu, monde, conflit, média, guerre

À Yerres, dans l’Essonne, un homme de 67 ans portant une kippa a été victime d’une agression antisémite d’une rare violence. Samedi matin, peu avant 8 heures, le sexagénaire, qui se rendait à pied après avoir passé la nuit chez son fils pour le shabbat, a été pris à partie alors qu’il se trouvait près d’un arrêt de bus rue Paul-Doumer. Selon les premiers éléments, l’assaillant l’a frappé par-derrière, le projetant au sol avant de le rouer de coups de poing et de pied. Durant cette attaque, il aurait proféré des menaces et insultes, criant notamment : « Sale Juif, on va te tuer ».

La scène a laissé la victime grièvement blessée au visage, avec un œil particulièrement touché. Les photos diffusées sur les réseaux sociaux montrent un homme au visage ensanglanté, marqué par la violence des coups. Transporté à l’hôpital, il a été placé sous surveillance et devait encore subir un scanner ce dimanche afin d’évaluer les séquelles potentielles, notamment ophtalmologiques. Selon ses proches, il demeure sous le choc, désorienté et profondément marqué par cette attaque.

Benjamin Allouche, président de l’Assemblée des communautés juives de l’Essonne, a exprimé son indignation. Il déplore que des citoyens juifs soient encore ciblés simplement pour ce qu’ils sont, sans provocation ni échange préalable. « Ce monsieur ressemblait à un rabbin, il marchait tranquillement, et il a été frappé uniquement parce qu’il est Juif », souligne-t-il, rappelant l’atmosphère d’inquiétude croissante qui pèse sur la communauté.

29 septembre 2025 à 12:04
3
Insolite

Le FBI licencie 15 agents photographiés à genoux lors des manifestations George Floyd.LeDecryptage, LeDecryptage.fr, Le Decryptage, FBI, licenciement, agents, George floyd, manifestation, fait-divers, actualités, informations, news, info, actu, monde, conflit, média, guerre

Le FBI a récemment procédé au licenciement de quinze de ses agents qui, au plus fort des manifestations déclenchées par le meurtre de George Floyd en 2020, avaient été photographiés à genoux aux côtés des manifestants. Ces images, devenues symboliques du mouvement et largement partagées, montrent des agents adoptant ce geste pour tenter de désamorcer les tensions et éviter une escalade des violences. Selon CNN, qui révèle l'information, la décision de renvoi intervient cinq ans après les faits et marque une réévaluation tardive d’un geste qui, à l’époque, n’avait entraîné aucune sanction formelle.

À l’époque, le contexte était exceptionnel : par directive de l'administration, des agents du FBI avaient été déployés pour appuyer les forces locales et protéger des bâtiments fédéraux. N’étant toutefois pas formés au maintien de l’ordre, ces agents se sont retrouvés face à des foules en colère et ont choisi une réponse non-violente — s’agenouiller — pour calmer la situation. Ce choix tactique a ensuite permis, d’après les comptes rendus, de dissiper la tension et d’éviter des débordements immédiats, les manifestants se retirant après l’action pacificatrice des agents.

29 septembre 2025 à 13:19
4
Politique

Trump signe le décret et déploie la Garde nationale à Memphis tout en ciblant d’autres grandes villes.LeDecryptage, LeDecryptage.fr, Le Decryptage, Garde nationale, USA, trump, memphis, Chicago, washington, fait-divers, actualités, informations, news, info, actu, monde, conflit, média, guerre

Donald Trump a signé ce lundi un décret autorisant le déploiement de la Garde nationale à Memphis, dans le Tennessee.

Cette mesure s’inscrit dans sa stratégie de lutte contre la criminalité dans les grandes villes américaines dirigées par des élus démocrates.

Le président américain a présenté cette opération comme une « réplique » de celles déjà menées à Washington et à Los Angeles.

Les démocrates ont critiqué cette décision, l’accusant de dérive autoritaire et de militarisation des questions de sécurité publique.

Trump a précisé que l’opération à Memphis impliquera la Garde nationale, le FBI et plusieurs autres agences fédérales.

Lors de l’annonce, il a justifié cette action par la criminalité qu’il estime sévissant dans la ville, citant des problèmes de délinquance et de sécurité urbaine.

Il a rappelé que le déploiement précédent à Los Angeles avait été réalisé dans un contexte similaire, pour soutenir les forces locales face à la criminalité.

À Washington, la Garde nationale avait été mobilisée non seulement pour des raisons de sécurité, mais aussi pour des missions symboliques comme le ramassage de déchets, soulignant la militarisation de l’espace public.

16 septembre 2025 à 0:53
5
interview
Portrait

Le portrait de la semaine : il cumule plus de 1.3M d’abonnés mais qui est Adel Sidi Yakoub ?LeDecryptage, LeDecryptage.fr, Le Decryptage, Adel, sidi, yakoub, portrait, Instagram, TikTok, Snapchat, influenceur, syadel30, fait-divers, actualités, informations, news, info, actu, monde, conflit, média, guerre

Vous le connaissez sûrement sous le pseudonyme SyAdel83. Avec 1,2 million d’abonnés sur TikTok, 106 000 sur Instagram et presque 70 000 sur Snapchat, il s’impose comme une figure incontournable des réseaux sociaux. Cette semaine, nous lui consacrons le portrait de la semaine, l’occasion de revenir sur le parcours d’un influenceur à la vie intense et mouvementée.

Depuis toujours, Adel rêve de devenir footballeur professionnel. Très talentueux sur le terrain, il a évolué dans plusieurs clubs, et a même tenté récemment d’intégrer un club en Suisse. Son charisme et son influence lui ont également permis de décrocher des partenariats prestigieux, à l’image de Puma en 2022.

Mais son univers ne se limite pas au football. Passionné de voyages, Adel a parcouru de nombreux pays : la Côte d’Ivoire lors de la récente Coupe d’Afrique des Nations, la Finlande où il vit actuellement, la Suisse, où il a résidé quelques mois avec son ami Mickael, ainsi que Dubaï, l’Arabie Saoudite, Monaco ou encore l’Italie. Chaque destination a contribué à forger sa vision du monde et son ouverture culturelle.

Malgré quelques polémiques – notamment une vidéo issue d’une tendance TikTok du moment, dans laquelle il énumérait les interdictions imposées à sa femme et que la fachosphère a exploitée à des fins politiques, ou encore une accusation infondée concernant son comportement envers une jeune femme – Adel a su garder le cap. Il continue de poursuivre son rêve de footballeur, tout en créant du contenu et en partageant son quotidien en Finlande. Très humble, il avait même montré son quotidien en travaillant dans un magasin de l’enseigne Action, alors qu’il comptait déjà plus d’un million d’abonnés.

16 août 2025 à 13:19
ABONNEZ-VOUS

Accès à tous les articles, enquêtes exclusives et même un cadeau...

14 jours gratuits

Faire un don

ou s'abonner avec Google