Trump et Netanyahu présentent un plan pour Gaza, malgré les destructions massives et le génocide en cours.
Trump et Netanyahu présentent un plan pour Gaza, malgré les destructions massives et le génocide en cours., le décryptage, le décryptage.fr, ledecryptage, ledécryptage, site, média, presse, news, conflit, guerre, fait-divers, info, journal, économie, justice, decrypt, décrypte, décryptons
Par Ryan •

Lors d’une conférence de presse à Washington, le président américain Donald Trump et le Premier ministre israélien génocidaire Benjamin Netanyahu ont présenté un texte en 20 points censé ouvrir une issue au conflit dans la bande de Gaza. L’annonce est intervenue alors que des dizaines de milliers de civils palestiniens ont péri sous les bombardements israéliens et que la communauté internationale dénonce la destruction d’habitations, d’hôpitaux et d’infrastructures vitales.
Trump a souligné que les États-Unis entendaient jouer un rôle central dans la mise en œuvre du dispositif sécuritaire. Il a annoncé vouloir piloter un organe international de transition, chargé à la fois de la reconstruction et de la sécurité. Ce rôle a été présenté comme une garantie de stabilité, bien que nombre d’observateurs y voient une tutelle imposée plutôt qu’une réelle autodétermination pour les Palestiniens.
Netanyahu a affirmé que ce plan correspondait aux objectifs militaires israéliens, notamment l’élimination du Hamas. Ses propos ont été perçus comme une tentative de justifier la poursuite de l’offensive malgré les accusations de génocide. Il a évoqué des garanties sécuritaires mais sans proposer de mécanismes clairs pour protéger la population gazaouie.
Les deux responsables ont exigé que le Hamas accepte immédiatement ces conditions, menaçant de poursuivre ou d’intensifier les opérations militaires en cas de refus. Cette posture a été perçue comme un chantage, alors que Gaza vit une crise humanitaire marquée par la famine, des sièges prolongés et la destruction totale de quartiers entiers.
Le plan inclut des promesses sur la reconstruction et l’acheminement de l’aide, ainsi qu’une administration transitoire sous contrôle international. Mais dans un territoire déjà ravagé par des mois de bombardements et où la population survit au milieu des ruines, ces annonces paraissent fragiles et déconnectées de l’urgence humanitaire.
De nombreuses interrogations persistent sur la faisabilité et la sincérité du plan présenté par le président américain et le Premier ministre israélien. Le texte n’apporte ni calendrier précis ni garanties solides sur la protection des civils, alors que Gaza a subi des destructions comparables à un effacement systématique du tissu urbain.
L’adhésion du Hamas reste l’obstacle central, mais ce blocage ne doit pas occulter l’ampleur des souffrances déjà infligées. Les bombardements israéliens ont causé un nombre effroyable de victimes, tandis que l’accès à l’eau, aux soins et à l’alimentation est presque inexistant. Dans ce contexte, beaucoup jugent illusoire de parler de «transition» tant que frappes et siège se poursuivent.
Les réactions régionales et internationales sont partagées. Certains gouvernements saluent une initiative diplomatique, d’autres dénoncent une opération de communication qui évite la question essentielle : l’arrêt immédiat des massacres et le respect des droits fondamentaux de la population palestinienne. La perspective d’une autorité internationale de transition divise, perçue à la fois comme tentative de légitimation et comme marginalisation des Palestiniens eux-mêmes.
Des critiques émergent également aux États-Unis et en Israël. Des ONG rappellent que parler de reconstruction tout en bombardant Gaza relève de la contradiction. Elles soulignent que le territoire est devenu un champ de ruines, avec des dizaines de milliers de morts et une population déplacée de force, ce qui nourrit les accusations de crimes de guerre et même de génocide.
En conclusion, la conférence de presse de Washington a affiché un cadre politique ambitieux en apparence, mais largement déconnecté de la réalité du terrain. Pour de nombreux observateurs, il s’agit davantage d’une opération diplomatique destinée à redorer l’image de Trump et de Netanyahu que d’une véritable réponse à l’urgence humanitaire et aux atrocités en cours à Gaza.