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Volkswagen, premier constructeur automobile européen, s'associe à l'équipementier Bosch pour mettre au point une technologie de conduite autonome qui pourrait équiper, dès 2026, des modèles d'entrée de gamme.

Des fonctions de pilotage automatique destinées au grand public pourraient bientôt voir le jour. Les deux entreprises allemandes visent en effet à proposer d'ici cette date une solution abordable pour les véhicules plus accessibles.

Leur collaboration porte sur une « pile logicielle » exploitant l'intelligence artificielle, « prête à être intégrée à des projets de production à partir de la mi-2026 », précise un communiqué diffusé ce lundi 11 août.

Cette technologie de « niveau 2+ » permet au conducteur de lâcher le volant quelques instants tout en restant attentif, et sera initialement réservée aux trajets sur autoroute.

Une version plus avancée, dite de niveau 3 — où le véhicule gère seul certaines situations et dispense le conducteur de surveiller la route — est également prévue, sans date annoncée.

En Allemagne, Mercedes-Benz et BMW commercialisent déjà des systèmes de niveau 3, proposés autour de 6.000 euros sur leurs modèles haut de gamme, comme la Série 7 et la Classe S.

Dans les pays où cette fonction est disponible, la Classe S pourra dès le printemps 2025 rouler jusqu'à 95 km/h sans intervention du conducteur.

Volkswagen et Bosch affirment vouloir rendre la conduite autonome « accessible à des millions de conducteurs, du segment grand public au premium », sans toutefois préciser le tarif envisagé.

Cette innovation ne sera pas immédiatement applicable sur route.

Elle devrait d'abord intégrer les futurs modèles Volkswagen reposant sur l'architecture logicielle SDV développée avec l'américain Rivian, attendue à partir de 2027, indique un porte-parole du constructeur.

La première à en bénéficier pourrait être l'ID.1, petite citadine promise aux alentours de 20.000 euros pour 2027.

Si Volkswagen accuse du retard, Bosch pourrait proposer cette technologie à d'autres marques en amont, selon une source interne.

Ce partenariat, initié en 2022, vise à placer les deux industriels dans la course mondiale à la conduite autonome, face à des acteurs comme Tesla et Waymo (Google) qui investissent massivement dans ce domaine.

Parallèlement, Stellantis annonçait en février dernier vouloir proposer prochainement un système de niveau 3 limité à 60 km/h dans certaines conditions.