France et Palestine : les mairies défient l’interdiction et arborent le drapeau historique.
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Par Enzo •

Drapeaux palestiniens sur les mairies : un symbole au moment de la reconnaissance officielle
Le ministère de l’Intérieur a recensé 52 mairies ayant hissé le drapeau palestinien le 22 septembre 2025.
Cet événement coïncide avec l’annonce d’Emmanuel Macron à l’ONU de la reconnaissance officielle de l’État de Palestine par la France.
Le Parti socialiste a appelé les communes à arborer ce drapeau pour saluer cette décision historique.
À Nantes, la maire PS Johanna Rolland a publié sur X que le drapeau flottait déjà sur la mairie, en soutien à cette reconnaissance.
À Saint-Denis, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a assisté au pavoisement du drapeau palestinien par le maire Mathieu Hanotin.
Ce geste a été qualifié par ce dernier comme un acte symbolique et temporaire, lié uniquement à la reconnaissance de l’État palestinien.
Le maire PCF de Stains, Azzédine Taïbi, a également ajouté les drapeaux de l’ONU et de la Paix aux côtés du drapeau palestinien.
Les mairies en infraction face aux consignes ministérielles
D’autres villes de la banlieue parisienne, comme Nanterre, Bagneux, Gennevilliers, Ivry-sur-Seine et Corbeil-Essonnes, devraient arborer la bannière palestinienne.
Certaines communes ont choisi de combiner les drapeaux palestinien et israélien, à l’image de Saint-Ouen, tandis que Paris projetait les deux drapeaux et celui de la Paix sur la tour Eiffel.
À Corbeil-Essonnes, le maire Bruno Piriou distribuera 1 000 drapeaux palestiniens pour marquer le jour.
À Malakoff, le drapeau palestinien est resté sur la mairie malgré une injonction du tribunal administratif à la demande du préfet.
À Lille, le drapeau avait été retiré au départ d’une délégation de Naplouse et ne sera pas remis en place, conformément aux instructions préfectorales.
Le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, Hugues Moutouh, a rappelé le « principe de neutralité des services publics » et demandé le non-pavoisement.
Jean-Noël Barrot, ministre démissionnaire des Affaires étrangères, a qualifié ces débats de « polémiques futiles » et a insisté sur l’importance de l’unité nationale lors de ce jour historique.