Sanglant massacre à Manhattan : 4 morts, le tireur abattu et un motif troublant
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Par Ryan •

Les faits
Arrivé dans le lobby de l’immeuble situé au 345 Park Avenue qui abrite notamment les bureaux du NFL, de Blackstone et de KPMG, il a ouvert le feu d’emblée sur un officier de la NYPD en service de sécurité externalisée et des civils. Il a ensuite pris un mauvais ascenseur vers le 33ᵉ étage où, pensant atteindre les bureaux du NFL, il a tiré à nouveau avant de se suicider. Une personne est toujours hospitalisée dans un état critique mais stable.
Le profil du tireur
Avant l’attaque, il a laissé une note suicide dans laquelle il affirmait souffrir de CTE (chronic traumatic encephalopathy), une maladie neurodégénérative liée aux traumatismes crâniens répétés, souvent chez sportifs de contact. Il y accusait la NFL de négligence et réclamait que son cerveau soit étudié après sa mort. Il mentionnait notamment le cas de Terry Long, ancien joueur NFL décédé par suicide après un diagnostic de CTE.

Si cette revendication est frappante, les autorités rappellent que la CTE ne peut être formellement diagnostiquée que post-mortem, lors d’autopsies spécialisées visant à détecter des dépôts anormaux de protéines tau dans le cerveau.
Victimes et réactions
Wesley LePatner, cadre de Blackstone, est également décédée, les autres victimes civiles restent non identifiées pour le moment. Un employé de la NFL a été gravement blessé et hospitalisé.
Le maire de New York, Eric Adams, ainsi que la commissaire de police Jessica Tisch, ont fermement condamné l’attaque. Le FBI collabore à l’enquête, toujours en cours, pour élucider le mobile réel du tireur, qui n’a pas été confirmé officiellement à ce stade.
Un questionnement amer
La publication de son cerveau à des fins scientifiques est désormais évoquée, mais le vrai diagnostic ne pourra jamais être confirmé par lui-même, seule l’autopsie pourrait révéler les lésions cérébrales caractéristiques de la maladie. En attendant, la ville de New York pleure ses victimes, et s’interroge : comment prévenir l’irréparable ?