Révoltes au Népal : le Parlement, la présidence et les institutions incendiés, un pays au bord du chaos.
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Par Ryan •

La capitale népalaise Katmandou est le théâtre d’émeutes d’une ampleur inédite.
Des milliers de manifestants se sont attaqués aux institutions après le blocage des réseaux sociaux et pour dénoncer la corruption.
Le Parlement, le siège du gouvernement et la résidence présidentielle ont été incendiés.
La répression policière a fait au moins 19 morts et plus de 400 blessés, attisant encore la colère populaire.
Le Premier ministre Sharma Oli a annoncé sa démission alors que la foule envahissait le Parlement avant d’y mettre le feu.
Peu après, le palais présidentiel, le siège de plusieurs partis politiques et la Cour suprême ont été détruits.
Cette dernière institution avait validé la réglementation sur les réseaux sociaux, point de départ de la contestation.
La résidence présidentielle, construite en 1923, n’a pas échappé aux flammes malgré l’appel au calme du chef de l’État.
Katmandou vit désormais sous un ciel chargé de fumée, entre chaos et incertitude.
La vague de colère a touché toutes les sphères du pouvoir et même les médias.
L’immeuble de Kantipur Publications, principal groupe de presse du pays, a été incendié à son tour.
Les Nations unies, par la voix de Volker Türk, se disent consternées et appellent au dialogue immédiat.
Mais les manifestants, surtout des jeunes hommes, rejettent l’apaisement et revendiquent une victoire politique.
«Le gouvernement est tombé, l’avenir est à nous», a lancé l’un d’eux à l’AFP.
L’aéroport de Katmandou est resté ouvert, mais plusieurs vols ont été annulés en raison de la fumée.
La capitale est paralysée par la mobilisation, qui a pris des allures de soulèvement généralisé.
Le pays semble désormais hors de contrôle, sans certitude sur l’évolution de la crise.
L’effondrement des institutions plonge le Népal dans une situation sans précédent.