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Donald Trump ordonne l’envoi de 2 sous-marins nucléaires en réponse à des commentaires « provocateurs » venant de Russie.
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Par Ryan •
© BRENDAN SMIALOWSKI / AFP
Ce déploiement de sous-marins nucléaires intervient après des propos jugés « provocateurs » de la part de la Russie, selon le président des États-Unis.
Donald Trump a durci son ton ce vendredi 1er août en annonçant sur son réseau Truth Social qu’il avait ordonné le positionnement de « deux sous-marins nucléaires dans les zones appropriées » en réaction à des déclarations de l’ancien président russe Dmitri Medvedev.
« J’ai ordonné que deux sous-marins nucléaires soient positionnés dans les zones appropriées, au cas où ces déclarations idiotes et incendiaires soient plus sérieuses que cela. Les mots comptent et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues, j’espère que cela ne sera pas le cas cette fois », a écrit le président américain.
« Une menace et un pas vers la guerre »
Le 28 juillet, Dmitri Medvedev, actuel numéro deux du Conseil de sécurité russe, écrivait sur le réseau X que chaque nouvel ultimatum imposé par Donald Trump pour mettre fin à la guerre en Ukraine constituait « une menace et un pas vers la guerre » avec les États-Unis.
Face à l'escalade, Donald Trump a également menacé d’imposer de sévères sanctions économiques à la Russie si le président Vladimir Poutine ne met pas fin aux hostilités en Ukraine d’ici la fin de la semaine prochaine.
Le président américain envisage notamment des sanctions « secondaires », qui viseraient les pays achetant du pétrole russe, dans le but de tarir les revenus essentiels à l’effort de guerre russe.
Un revirement de position
Âgé de 79 ans, Donald Trump avait amorcé dès son retour au pouvoir en janvier un rapprochement spectaculaire avec Vladimir Poutine. Convaincu qu’une bonne entente avec le dirigeant russe lui permettrait de mettre un terme rapide à la guerre déclenchée par l’invasion russe de février 2022, il avait multiplié les gestes d’ouverture.
Mais cette stratégie s’est rapidement heurtée à la réalité du terrain, et la frustration du président américain à l’égard du Kremlin n’a cessé de croître depuis.
