Accord Israël-Hamas accepté : cessez-le-feu à Gaza et échange d’otages contre 2 000 détenus palestiniens.
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Par Ryan •

Contexte et annonce : Après deux ans de combats et de violences prolongées, Israël et le Hamas ont annoncé tôt le jeudi 9 octobre l'acceptation d'une première phase d'un accord prévoyant un cessez-le-feu à Gaza s'inscrivant dans le plan de paix en vingt points présenté par le président américain. Cet accord vient d’être validé par le gouvernement génocidaire israélien. Le texte rendu public souligne que cette première phase vise prioritairement le retour des otages et le rétablissement immédiat d'une aide humanitaire.
Rôle des médiateurs : La version finale de cette première phase a été signée en Égypte après quatre jours de négociations indirectes impliquant plusieurs acteurs internationaux, sous forte pression diplomatique américaine. Le président Donald Trump, qui a largement poussé pour cette issue, a affirmé attendre la libération des otages dès lundi ou mardi et prévoit de se rendre dans la région pour accompagner le processus.
Les grandes lignes : La première phase combine un cessez-le-feu, un échange d'otages contre des prisonniers palestiniens détenus en Israël, un retrait progressif des forces israéliennes de certaines zones de Gaza et la réintroduction d'une aide humanitaire. Le texte prévoit également la création d'un « comité de la paix » chargé de superviser la transition, une idée portée par la partie américaine et contestée par plusieurs acteurs palestiniens.
Cadre politique : Des déclarations officielles évoquent la signature par toutes les parties de la version finale, la nécessité d'une validation par les instances israéliennes compétentes et la possibilité d'une visite présidentielle américaine imminente dans la région liée à l'opération de rapatriement des captifs.
Modalités et calendrier : Selon des porte-parole et des responsables cités par les agences, l'accord prévoit que tous les otages vivants retenus à Gaza seraient libérés en échange d'environ 2 000 prisonniers palestiniens détenus en Israël, et que la remise des otages (vivants et corps éventuels) devrait intervenir dans les 72 heures suivant l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, une échéance qui place le retour possible des captifs vers lundi.
Mise en œuvre militaire : Dans les vingt-quatre heures suivant l'entrée en vigueur, l'armée israélienne s'engage à se repositionner et à se retirer de certaines zones, tout en conservant la responsabilité de plus de la moitié du territoire de la bande de Gaza selon les autorités israéliennes. Des incidents isolés et des frappes ont toutefois été signalés même après l'annonce, soulignant la fragilité du cessez-le-feu.
Réactions politiques et sociétales : La nouvelle a provoqué des scènes de liesse à Khan Younès et sur la « place des Otages » à Tel-Aviv, et a été saluée par plusieurs États. Des responsables israéliens ont félicité la médiation américaine, tandis que des voix au sein du gouvernement, notamment d'extrême droite, ont annoncé leur opposition en raison du « prix » perçu de l'échange, citant la libération possible de centaines de détenus accusés de graves crimes.
Prochaines étapes : L'accord conditionne le lancement d'une seconde phase prévue par le plan, qui évoque un retrait progressif, un désarmement du Hamas et la mise en place d'un gouvernement de transition supervisé par un comité international. Les institutions internationales, dont l'ONU, ont appelé à ce que toutes les parties respectent pleinement les termes pour éviter une reprise rapide des hostilités.