Pour Dominique de Villepin, il faut nommer un Premier ministre de gauche pour éviter une crise de régime.
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Par Ryan •

Dominique de Villepin demande à Emmanuel Macron de nommer un Premier ministre issu du bloc de gauche, arrivé en tête aux législatives de 2024.
Il insiste sur la nécessité de respecter le choix des électeurs et d’éviter toute mesure qui fragiliserait davantage les institutions.
Pour lui, une dissolution serait synonyme d’« une véritable crise de régime » qui risquerait de placer le président en difficulté.
L’ancien Premier ministre estime que la politique défendue par Emmanuel Macron a été « clairement désavouée » et ne peut plus être poursuivie.
Il affirme que le pays a besoin d’un nouveau cap politique, capable de répondre aux attentes exprimées dans les urnes.
Selon lui, seule une cohabitation permettrait de restaurer la confiance entre les citoyens et le pouvoir exécutif.
Le fondateur de La France Humaniste considère qu’un gouvernement de gauche doit être sollicité en premier lieu.
Il précise que si cette tentative échoue, il serait alors possible de se tourner vers le bloc central pour bâtir une majorité alternative.
De Villepin met en avant une démarche progressive, respectueuse de la hiérarchie électorale, pour sortir de l’impasse actuelle.
Il ajoute que la France a déjà connu des cohabitations fructueuses par le passé, preuve que ce mécanisme institutionnel est viable.
Dominique de Villepin reproche au président d’avoir « brouillé les cartes » en 2024 en appelant Michel Barnier, dont le parti n’avait obtenu qu’un faible score.
Pour lui, cette décision a été vécue comme une provocation démocratique et a accentué la méfiance des électeurs.
L’ancien chef du gouvernement estime qu’Emmanuel Macron a manqué l’occasion de bâtir une majorité de rassemblement.
Il considère que cette stratégie a conduit à l’isolement de l’exécutif et à l’enlisement politique actuel.
Selon de Villepin, la dissolution ne ferait qu’aggraver la crise en conduisant à un nouveau scrutin sans issue claire.
Il rappelle que la répétition des élections pourrait fatiguer l’opinion et affaiblir encore la légitimité présidentielle.
Il prévient que le chef de l’État se retrouverait alors « en première ligne », directement exposé à une mise en cause de son autorité.
Dans ce scénario, le risque d’une démission présidentielle deviendrait inévitable selon lui.
Dominique de Villepin n’exclut pas, au contraire, d’incarner lui-même une alternative en se présentant à la prochaine présidentielle.
Il entretient volontairement le mystère sur ses ambitions, tout en multipliant les interventions médiatiques pour préparer le terrain.