Budget Lecornu 2026 : une saignée pour les précaires et les étudiants malgré les discours officiels.
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Par Ryan •

Gel des aides au logement et APL
Le gouvernement de Sébastien Lecornu a décidé de geler les APL et autres aides au logement pour 2026, alors que le coût de la vie continue de grimper. Les étudiants étrangers non boursiers seront les premières victimes, perdant entre 100 et 150 euros par mois. Cette décision, présentée comme une simple économie budgétaire, risque d'aggraver la précarité étudiante et de laisser des milliers de jeunes dans des situations de vulnérabilité. Les ménages modestes, déjà étranglés par l'inflation, subiront eux aussi ce gel des aides essentielles.
Prestations sociales et retraites gelées
Les allocations familiales, le RSA, les bourses étudiantes et les pensions de retraite resteront au niveau de 2025. Autrement dit, aucune revalorisation n’est prévue face à l’inflation actuelle. Les retraités aux revenus modestes perdent ainsi une part significative de leur pouvoir d’achat. Le passage de l’abattement de 10 % à un forfait de 2 000 euros sur les pensions ne fait qu’accentuer cette pression financière sur les plus vulnérables.
Franchises médicales et coûts de santé
Les franchises médicales vont doubler, alourdissant les dépenses de santé pour les personnes malades ou âgées. Ces mesures frappent particulièrement ceux qui dépendent des indemnités journalières ou des soins longs et coûteux, renforçant ainsi les inégalités sociales et de santé.
Impact sur les étudiants et le coût de la vie
Le budget Lecornu ne prend pas en compte l’augmentation du coût de la vie étudiante, qui a bondi de plus de 4 % en un an. Les loyers dans les résidences universitaires et la CVEC continuent d’augmenter, tandis que les aides stagnent. Les étudiants sont ainsi contraints de travailler davantage ou de réduire leurs dépenses essentielles, accentuant la précarité.
Conséquences globales et inquiétudes associatives
Au total, ce budget représente une régression sociale, touchant les étudiants, les retraités et les ménages modestes. Les associations de lutte contre la pauvreté s’alarment : ces mesures risquent d’aggraver la fracture sociale et de creuser les inégalités. Les intentions affichées par le gouvernement pour soutenir les plus fragiles sont ici largement contredites par les mesures concrètes, qui favorisent l’austérité au détriment de la solidarité.
Réflexion politique
Ce budget illustre un choix politique clair : prioriser l’économie sur le bien-être social. Il montre que sans mobilisation et pression citoyenne, les populations précaires continueront de subir des restrictions budgétaires qui les éloignent toujours plus d’une vie digne et sécurisée. Les décisions gouvernementales restent déconnectées des réalités vécues par ceux qui peinent à boucler leurs fins de mois.