Crash de l’hélicoptère bombardier d’eau à Rosporden : récupération de l’appareil et ouverture d’enquêtes.
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Par Ryan •
 
Un Super Puma a procédé ce mardi après-midi à l’hélitreuillage de l’hélicoptère Morane 29, qui s’était écrasé dimanche dans un étang de Rosporden (Finistère) lors d’une opération d’écopage.
L’intervention, brève mais spectaculaire, a eu lieu dans un périmètre sécurisé par 27 gendarmes et 35 pompiers.
Dès la matinée, les équipes avaient retiré les boudins antipollution installés après le crash et préparé la carcasse pour faciliter les manœuvres.
À 14h10, le Super Puma, mobilisé par la société Héliberté, propriétaire de l’appareil, a survolé l’étang avec un câble fixé par les pompiers du SDIS à la carcasse.
En quelques minutes, l’épave a été soulevée hors de l’eau et déposée sur un camion-plateau stationné sur le parking voisin.
Les deux passagers de l’hélicoptère ayant été secourus dimanche, le BEA doit désormais analyser l’appareil pour comprendre les causes de l’accident.
Les premières constatations seront suivies du transport de la carcasse vers une zone sécurisée afin d’examiner les boîtiers de vol.
Selon Maël de Calan, président du conseil départemental du Finistère, plusieurs enquêtes sont en cours, menées par le BEA, le SDIS et la justice, afin de « tirer un enseignement de cet accident » et améliorer la sécurité des interventions aériennes.
Il a salué la gestion de l’incident par la société privée, précisant qu’aucun argent public n’avait été engagé et qu’un nouvel hélicoptère avait déjà été mis à disposition du SDIS 29, intervenant dès lundi sur deux incendies.
Le colonel Cédric Rigollet, directeur adjoint du SDIS, a rappelé l’importance des moyens aériens pour lutter contre le feu, indiquant que 160 incendies de végétation avaient déjà été recensés dans le Finistère depuis le début de l’année, un chiffre en forte hausse.
La sous-préfète Camille Dagorn a confirmé le lancement des enquêtes, sans avancer de calendrier pour leurs conclusions.
 

 
 
 
 
