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Un raid israélien a visé la capitale yéménite Sanaa, tuant le Premier ministre houthi Ahmed al-Rahawi et plusieurs ministres. Présentée comme une opération de « haute précision », l’attaque constitue la première élimination directe d’un gouvernement houthi par Israël.

Du symbole à la stratégie

Au-delà de l’impact militaire, l’opération veut montrer que l’appareil dirigeant houthi est vulnérable. Israël passe ainsi d’une posture défensive à une politique d’éliminations ciblées des centres de décision.

L’élargissement du conflit

La frappe dépasse le cadre Israël–Houthis. Elle inscrit le Yémen dans la carte régionale du conflit, reliant Gaza, la mer Rouge et l’axe Iran–Téhéran. Loin de calmer les tensions, elle risque de provoquer des ripostes et de renforcer le rôle des Houthis.

Une dissuasion paradoxale

Israël dit renforcer sa sécurité, mais la stratégie peut produire l’effet inverse : élargir le champ de bataille et offrir aux Houthis une nouvelle légitimité. La guerre de Gaza devient plus régionale encore, révélant l’échec des médiations.