Pierre-Jean Chalençon : dérapages permanents entre arrogance, mépris et racisme assumé.
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Par Ryan •
Pierre-Jean Chalençon, habitué des plateaux télé et des polémiques en série, s’enfonce chaque semaine un peu plus dans la provocation. Le 20 octobre, sur GPTV, il a tenu un discours d’une rare violence verbale, mêlant racisme, complotisme et victimisation. Dans une tirade confuse, il évoquait une prétendue « surpopulation maghrébine », accusant cette dernière de « nous assassiner », avant d’enchaîner sur des formules ouvertement xénophobes telles que « ras-le-bol de la bamboula ». Ces propos, enregistrés et largement diffusés, s’inscrivent dans un schéma désormais récurrent : celui d’un personnage qui fait de la provocation identitaire un ressort de notoriété médiatique.
Depuis plusieurs années, Chalençon multiplie les dérapages de même nature, oscillant entre outrance verbale et nostalgie mal placée. Ses interventions traduisent une forme d’obsession pour les thèmes identitaires et religieux, souvent assortie d’un ton de défi et d’auto-justification. Sa posture de “parleur libre” dissimule mal un discours chargé de préjugés, où le mépris se confond avec la franchise. La gravité de ses propos tient autant à leur contenu qu’à leur répétition, qui installe une banalisation inquiétante dans l’espace médiatique. À chaque passage télévisé, il pousse plus loin la limite du tolérable, tout en se présentant comme victime d’un supposé politiquement correct.
La dernière polémique en date a éclaté lors de l’émission TBT9 sur W9, où Pierre-Jean Chalençon a qualifié Rachida Dati de « reine du couscous ». L’expression, à la fois condescendante et racialisante, a provoqué un tollé. Elle s’ajoute à une série de propos similaires qui, depuis des mois, nourrissent une image de plus en plus sulfureuse. Dans les milieux télévisuels, plusieurs producteurs reconnaissent désormais refuser sa présence à l’antenne, jugeant ses sorties « incontrôlables » et « toxiques » pour le débat public. Le personnage semble avoir glissé d’une figure excentrique à celle d’un provocateur obsédé par le scandale.
Face à la répétition de ces dérapages, les réactions se multiplient : associations antiracistes, observateurs des médias et spectateurs dénoncent la complaisance de certaines chaînes qui continuent à lui offrir des tribunes. Le cas Chalençon illustre une dérive inquiétante : celle d’un espace médiatique où la provocation permanente l’emporte sur la réflexion, et où les outrances racistes deviennent des arguments d’audience. Ce glissement, s’il n’est pas freiné, risque d’installer durablement dans le débat public un discours où la haine se déguise en liberté d’expression. Le personnage, désormais isolé, incarne cette dérive avec une constance troublante.
