Nouvelle violation du cessez-le-feu : l’État israélien bombarde les villes de Rafah et Jabalia.
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Par Yanis •

Les autorités de Gaza affirment que l'armée israélienne a commis 47 violations du cessez‑le‑feu, tuant 38 personnes et en blessant 143 autres. Selon les médias israéliens et des témoins sur place, l’État aurait, il y a quelques heures, bombardé les villes de Rafah et de Jabalya, en violation totale du cessez‑le‑feu. Selon Wafa (Palestine News Agency), deux civils ont été tués et plusieurs autres blessés.
Ce semblant de « cessez‑le‑feu » était juste une stratégie pour récupérer les otages israéliens et ainsi continuer le génocide, avec l’assurance désormais de ne tuer que les Palestiniens, et ainsi laisser les mains libres aux ministres israéliens qui ne subiraient plus les pressions de la population israélienne pour la restitution des otages.
Des déclarations qui annoncent l’offensive à venir
Les déclarations des ministres ces dernières heures sont très inquiétantes. En effet, le premier ministre israélien a ordonné d’agir « avec force » contre les cibles « terroristes » dans la bande de Gaza : « À la suite de la violation du cessez‑le‑feu par le Hamas, le premier ministre Nétanyahou a tenu une consultation avec le ministre de la défense et les responsables des services de sécurité et a donné instruction d’agir avec force contre des cibles terroristes dans la bande de Gaza. »
Après plusieurs jours de cessez‑le‑feu et la remise d’otages par le Hamas, l’armée israélienne cherche à tout prix une excuse pour reprendre l’offensive contre les Gazaouis.
Cet après‑midi, le ministre Itamar Ben‑Gvir a appelé Benyamin Netanyahou à reprendre les attaques à Gaza « à pleine puissance » : « J’appelle le premier ministre à ordonner à l’armée israélienne de reprendre pleinement les combats dans la bande de Gaza, à pleine puissance », a déclaré le ministre de la Sécurité sur les réseaux sociaux.
Le chef du parti d’extrême droite Otzma Yehudit a ajouté : « Les fausses illusions selon lesquelles le Hamas changera ses habitudes, ou même adhérera à l’accord qu’il a signé, s’avèrent, comme prévu, dangereuses pour notre sécurité. » Cette déclaration est inquiétante : elle considère le Hamas comme une menace permanente, même si celui‑ci respecte un cessez‑le‑feu.
En réalité, cette rhétorique est un appel à la guerre. Pour ces ministres, la « paix » semble passer par l’extermination des Gazaouis. En affirmant que la sécurité d’Israël ne peut jamais être garantie tant que le Hamas existe, ils nourrissent un cycle de violence sans fin. Cette position ne vise pas réellement à protéger Israël : elle sert de prétexte pour poursuivre l’agression, avec des conséquences humaines dramatiques pour la population de Gaza.
Malheureusement, si rien ne bouge, si la communauté internationale ne réagit pas, si la communauté internationale reste lâche comme elle l’a été pendant deux ans, les Gazaouis vivront prochainement l’horreur.